Même s’il s’est essayé à la politique du ‘’diviser pour régner’’ au milieu des années 1980, l’on retient du régime Pdci son attachement à la méthode qui consistait à affaiblir les syndicats par leur tête. Les meneurs étaient persécutés avec divers moyens : intimidation, affectation, ou même emprisonnement. D’où les incarcérations de Djéni Kobéna ou de Laurent Akoun (1987) ex-leaders du Synesci. Une autre stratégie, moins violente a consisté, à l’époque, à créer dans les mêmes secteurs des syndicats rivaux affiliés au parti au pouvoir. Quant au régime FPI, sa tactique privilégiée reste la création de tendances dissidentes au sein des organisations syndicales. Voilà pourquoi ses militants se sont retrouvés à la tête des dissidences du Synesci, de la Fesaci, du Syndicat national des cadres supérieurs de la Santé (Synacas-ci), et peut-être même aujourd’hui, du Midd.